Avec l’expansion des disciplines visant au mieux-être, le nombre de praticiens qui s’installent se multiplie. Par conséquent il n’est pas toujours facile de faire le tri pour choisir un professionnel, et notamment choisir un sophrologue. Je vous présente donc aujourd’hui quelques éléments à prendre en compte pour faire le meilleur choix.

une sophrologue et sa patiente en consultation

Choisir un sophrologue par sa formation

Bien que la sophrologie ne soit pas encore une activité réglementée en France, le lieu et la durée de formation assurent un certain degré de sérieux et constituent un gage de qualité. C’est par exemple le cas du réseau FEPS (Fédération des Écoles Professionnelles en Sophrologie). Cette fédération regroupe aujourd’hui 9 écoles et 12 centres de formation qui répondent aux critères suivants:

  • 400h de formation minimum en présentiel et sur 2 ans
  • enseignement assuré par 3 sophrologues-formateurs minimum
  • Mises en situation régulières ainsi qu’un stage professionnel d’au moins 12h

J’ai moi-même suivi le cursus dans une de ces écoles, le CFSP (Centre de Formation des Sophrologues Professionnels) près de Caen.

Adhésion à un regroupement de professionnels

Un autre indicateur intéressant pour reconnaître un professionnel sérieux est la présence dans un regroupement de professionnels. Pour les sophrologues, ça peut être par exemple l’adhésion au SSP (Syndicat des Sophrologues Professionnels). Cela ne constitue pas en soi la preuve d’un « bon » sophrologue, mais cela soutient l’idée que le praticien répond à un certain niveau de qualification (les sophrologues doivent justifier d’un minimum de 300h de formation sur 2 ans pour adhérer au SSP).

Respect des principes de la sophrologie

Un « bon » sophrologue se reconnaît par ses méthodes de travail et son respect des principes de la sophrologie. Bien qu’il existe différents courants avec des techniques variées, la sophrologie repose sur un tronc commun solide:

  • On retrouve toujours des mobilisations corporelles, des exercices de respiration, des évocations.
  • On privilégie les postures debout et assise (la position allongée n’est utilisée que dans des cas spécifiques).
  • Une séance de sophrologie respecte un certain schéma. On distingue 3 grands temps : l’anamnèse (premier échange pendant lequel la personne explique pourquoi elle consulte), le temps de pratique et un moment d’échange sur les ressentis à la fin.
  • Tout passe par la voix. Il n’y a aucun contact avec la personne.

Choisir un sophrologue au  »feeling »

Dernier élément à prendre en compte et pas des moindres : le ressenti. Il s’agit avant tout d’une relation d’accompagnement, un échange entre deux personnes. Il est nécessaire que vous vous sentiez en sécurité et en confiance pour une prise en charge optimale. Le professionnel fournit-il toutes les informations dont vous avez besoin ? Ses explications sont-elles claires ? Avez-vous l’impression d’être entendu(e) ?

Pour répondre à ces questions, il faudra sans doute oser prendre un premier rendez-vous avec le ou la sophrologue. Rien de mieux pour découvrir sa façon de travailler et déterminer si c’est la personne qui vous convient. Et si ce n’est pas le cas, ce n’est pas une fatalité. On ne trouve pas toujours chaussure à son pied du premier coup. Il vous faudra peut-être plusieurs tentatives avant de trouver la personne qui saura vous accompagner au mieux.

Bonnes recherches et à très vite j’espère !

Léa 🙂